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Photo du rédacteurNaudin Joyce

Les racines 2/2




Par-delà nos racines familiales je suis intimement convaincu que nous sommes issus d’une racine commune, d’une même source de vie qui permet à notre corps de fonctionner de manière autonome, aux arbres de pousser, à la vie d’être.


Cette racine sacrée à tout être vivant nous lie les uns aux autres par ce même mystère de vie.


Trouver en mon être le plus profond la connexion à cette racine m’aide chaque jour à avancer confiante en la vie, en son processus. Ceci est ma croyance, vous êtes pleinement libres et responsables de choisir la vôtre.

Celle qui résonne en vous comme vrai.

Celle qui vous porte et qui donne du sens à votre vie.


Nous avançons parfois à tâtons dans notre vie, et c’est bien normal personne ne sait de quoi l’avenir sera fait, cela peut être une grande source d’angoisse. Mais c'est aussi devenir une source d’excitation et de plaisir de savoir que rien n’est joué d’avance. Que l’on a le pouvoir d’agir.


Lorsque l’on tombe, et que la nuit se retrouve dans nos cœurs notre passé peut devenir notre bouée de sauvetage. Pas nécessairement par les expériences que nous avons eues, mais par la conscience profonde que nous avons su les dépasser, nous avons trouvé en nous les ressources pour ne pas abandonner l’espoir. Nous sommes capables de puiser en nous à chaque fois que cela est nécessaire pour éveiller notre force intérieure. Oui nous pouvons nous sentir épuiser, fatiguer, lasse de lutter pourtant nous continuons gardant l’infime lueur qui danse encore dans notre cœur, cet appel à la vie qui se bat pour nous lorsque les forces nous manques.


Si votre vie à l’heure où vous lisez ces lignes semble être la réplique du tableau « le radeau de la méduse » de Géricault accrochez-vous, cherchez sans cesse la lumière en vous, demandez de l’aide mais n’abandonnez pas. Croyez de toutes vos forces que la vie dans ce qu’elle a de plus doux reprendra ses droits tel le printemps émergeant après un rude hiver. J’ai connu cette nuit noire, à plusieurs reprises. Je sais comme il est dur lorsque l’on se sent enlisé dans la douleur de sortir de ce brouillard, qui devient parfois même un compagnon de notre quotidien. Mais recevez la lueur d’espoir à travers ces lignes. Car cela est possible.

Et si vous faite partie de ceux qui ont su en sortir, tendez votre main, offrez votre aide comme vous l’avez reçu à un moment de votre vie. Car nous sommes tous issus d’une même racine, que nous pouvons nous aimer, nous aider les uns les autres conscients que l’autre n’est qu’une extension de moi-même. IL est un être vivant, plein et entier, avec ses peines, ses rêves, ses incompréhensions. Il fait de son mieux, tout comme vous.


Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regardes d’où tu viens.


Quan nous avons dépassé certains obstacles sur notre parcours de vie il peut être facile, tentant, de renier ce que nous avons été. Jugeant sévèrement autrui pour des erreurs que nous avons pu faire, oubliant ceux et celles qui ont été aimants et présents lorsque nous en avions besoin. Cachant nos racines, nos origines aux lieux de participer activement à la prospérité, la construction, l’évolution bénéfique par tous les moyens possibles de ce qui a été notre vie à un moment donné.


Car c’est grâce à ce parcours, que vous avez les compétences, la force, les valeurs qui font qui vous êtes maintenant.


Lorsque tu ne sais pas où tu vas regardes d'où tu viens. En retournant sur nos pas, avec amour et sans jugement nous pourrons peut-être découvrir la clé pour franchir une fois encore l’étape supérieure.

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